London Afrobeat Collective

« 10 ans et 5 albums… je ne sais pas comment je suis passé à côté ! »

Cuivres en fusion et pulsations en cascade, le LONDON AFROBEAT COLLECTIVE débarque comme une vague chaude. Leur musique déborde, elle s’étale, elle s’élève. Elle traverse les corps comme une procession joyeuse, une transe urbaine qui fait vibrer les briques et les cœurs. Huit musiciens et une voix qui fend l’air, un brass band en pleine ébullition, une énergie qui déborde du cadre et repeint les murs de groove. C’est le funk qui s’échappe, l’afrobeat qui s’enracine, le live qui s’impose comme une évidence. Ils ne jouent pas sur scène, ils sont la scène.

LA PROG NE TIENT PARFOIS QU’À UN PHIL…

Où et quand les as-tu entendus pour la première fois ?
Dix ans de route, cinq albums, une énergie live qui fait trembler les cuivres… et pourtant, ils m’avaient échappés ! C’est en programmant K.O.G. que le tourneur m’a glissé leur nom, comme une évidence à venir. L’été dernier, enfin, je les ai vus sur scène…. Et là, tout s’est aligné. Le désir de les programmer car ils incarnent ce que le festival défend : du vrai monde sur scène, du vrai son qui déborde.

3 mots pour qualifier leur musique ?
Fela Kuti. Funkadelik. Zappa.
Trois phares qui éclairent leur univers : l’afrobeat incandescent de Fela, la folie psyché et barrée de Funkadelik, et l’esprit libre et virtuose de Zappa. Ensemble, cela donne un brass band en ébullition, une transe collective où les cuivres rugissent, la basse martèle et la voix fend l’air. Une énergie brute, jubilatoire, qui déborde de la scène et envahit le monde. Le monde entier !

Quand tu fermes les yeux sur leur son et que tu imagines une scène, ça donne quoi ?
On rentre dans un jazz club enfumé, dans les entrailles de Londres, velours rouge et lumières tamisées. Les corps et les âmes sont encore sages, assis, attentifs… Puis le rythme s’installe, s’infiltre, s’empare. On se lève, on se lâche et tout explose et fleurit d’un sulfureux soul train. Une procession dansante qui traverse la ville, instruments en étendard, afrobeat en étincelles. Et le jour se lève et s’élève au son de leur transe cuivrée. Sacrée nuit.

Une anecdote de programmation ?
Il faut avouer que leur venue avait été freinée par la complexité logistique, huit billets à prévoir, une organisation lourde. Mais le désir était là, latent, prêt à éclore. Cette année, ils cochent (bien plus que) la case ‘groupe-qui-occupe-toute-la-scène’ et incarnent définitivement ce que le festival défend : du vrai live, du vrai monde, du vrai son.