Shady Lady
Sous ses platines, le soleil ne se couche jamais. SHADY LADY fait danser la lumière jusqu’à l’épuisement du jour. Éclats de rire, reflets de disco, pulsations de joie pure. Elle balance la nuit comme une vitamine sonore, distribue des sourires à coups de basses, d’énergie, de joie de vivre. Son groove est un lever de jour permanent. Elle fait tourner les miroirs et les corps, repeint l’air d’un jaune incandescent. À chaque passage, l’atmosphère s’éclaire d’elle-même.
LA PROG NE TIENT PARFOIS QU’À UN PHIL…
Où et quand l’as-tu entendu pour la première fois ?
Je l’avais repérée à Grimaud, sur un événement appelé Cartel del Chipo. Ce soir-là, elle a imposé son univers, simple, sincère et explosif. Je l’ai suivie d’un peu plus près, et ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, m’a convaincu qu’elle devait faire partie de la famille. Je l’ai programmée au Mazette pour une Circus Party en plein hiver. Un plateau plein de chaleur malgré le froid, et au centre : elle, solaire, généreuse, infatigable. Ce soir-là, tout s’est confirmé. Shady Lady a cette façon d’illuminer un set sans rien forcer, juste en étant pleinement vivante
Sa musique en 3 mots, ou plus… ?
Énergie. Positive attitude. Smile incassable. Dynamisme et lumière. Une énergie qui bondit, danse, se déploie. Une attitude toujours ouverte, le sourire comme instrument de mix supplémentaire. Un dynamisme contagieux, qui traverse la foule et rallume les visages. Et cette lumière, partout, même quand le son se tait, la trace lumineuse qu’elle laisse après son passage. Shady Lady aurait tout aussi bien pu s’appeler Shiny tant chez elle tout brille, tout pulse, tout respire la joie.
Si c’était la bande-son d’un rêve éveillé, ça donnerait quoi ?
Une salle de danse des années 80 avec des miroirs géants, néons roses et musiques disco qui font trembler le parquet. Au centre, elle, en pleine transe funky, bandeau sur le front, sourire infini. Les corps se meuvent, l’air scintille, la sueur devient lumière. C’est une euphorie douce, presque absurde, pleine d’autodérision et de plaisir pur. Un rêve en Technicolor où chaque battement devient une pirouette, chaque sourire une percussion.
Une anecdote sur le parcours de programmation ?
Avec Shady Lady, l’histoire s’écrit en mouvement. Depuis ses débuts au Circus, elle enchaîne les sets, les plateaux, les marathons de danse. Sur scène, elle déborde d’énergie, et quand elle ne joue pas, on la retrouve à danser sur le son des autres, comme si la musique coulait directement dans ses veines. Elle est à part dans la programmation, parce qu’elle insuffle des moments d’une intensité rare, lumineux, fous et généreux. On plaisante souvent en disant qu’elle va bientôt battre Laurent G. sur le nombre de passages au festival. Mais honnêtement… ça ne gênerait personne.