Marina P & The Radiators

« Elle s’inscrit dans une histoire de famille que le festival chérit. »

Une voix claire qui glisse sur les racines du reggae comme une caresse de lumière. Un rocksteady élégant, plus proche de la soul et du ska que du dub rugueux, une vibration qui respire l’histoire et la tradition sans jamais s’y enfermer. Découverte récente, presque par hasard, mais qui s’impose comme une évidence : une artiste qui s’inscrit dans une famille musicale, une constellation d’amitiés et de collaborations qui font battre le cœur du festival. MARINA P & THE RADIATORS, c’est la douceur d’un héritage et la force d’une présence, une chaleur qui rassemble à vivre ensemble.

LA PROG NE TIENT PARFOIS QU’À UN PHIL…

Où et quand les as-tu entendues pour la première fois ?
Il y a trois semaines à peine, une proposition de bookeur, un détour du hasard. On devait programmer Stand High Patrol mais ça ne s’est pas fait…  et le nom de Marina P est apparu. C’est la découverte inattendue, aussi tardivement en plus… un reggae limpide, qui tire vers le rocksteady, loin du ragga dub, plus proche de l’esprit mélodique du Circus. Comme Joe Yorke, avec qui elle a collaboré, elle s’inscrit dans cette histoire de famille que le festival nourrit et chérit.

Leur musique en 3 mots, ou plus… ?
Soul. Riddim. Rocksteady. Soul, parce que sa voix est une chaleur humaine, une sincérité qui touche directement. Riddim, car la pulsation est régulière, enracinée, colonne vertébrale de la fête et de la mémoire. Rocksteady, enfin, pour cette élégance jamaïcaine, ce balancement intemporel qui relie racines et présent. Une musique claire, héritée et vivante.

Si c’était la bande-son d’un rêve éveillé, ça donnerait quoi ?
Un bal en Jamaïque, sous une palmeraie, la nuit qui s’ouvre sur une célébration. La fin d’un vieux régime balayé par les rythmes, la joie d’un village qui danse. Les voix s’élèvent, les corps se balancent, et dans l’air flotte l’ombre bienveillante de Bob Marley. Parce qu’il faisait sa première partie ce jour-là !

Une anecdote sur le parcours de programmation ?
Celui qui travaille avec elle s’occupe aussi de Joe Yorke, qui a laissé une empreinte forte lors de son passage au festival. Enthousiasmé par l’accueil, il revient cette année, et Marina P l’accompagne pour son premier Circus. Une continuité naturelle, une énergie de famille qui circule et qui promet d’embraser la scène !