Soulist

Un nom qui roule tout seul, une énergie qui circule bien, et une fidélité qui ne s’est jamais démentie. SOULIST, c’est un vrai pote qu’on croise dans tous les bons plans sonores : derrière les platines, dans les shows de Radio Meuh depuis des années, dans un back to back inattendu ou même comme ça pour filer un coup de main. Il a tout connu du festival — les grandes scènes, les interplateaux, les tipis, les offs, les mix à deux, les formats courts ou longs. Cette année, il revient en DJ set aux Joux, dans un lieu qui lui colle à la peau, comme un tonton du son toujours au centre du groove.

LA PROG NE TIENT PARFOIS QU’À UN PHIL…

Où et quand l’as-tu entendu pour la première fois ?
Je ne me souviens pas exactement. Il faisait déjà partie de cette clique parisienne qu’on aimait bien, avec Souleance, Julien Lebrun, le Mélotron… On l’a invité assez tôt sur le Circus, en DJ set pour les offs. Depuis, il est resté proche, régulier, fidèle. Il a été résident sur la Meuh avec son émission « What the Funk », il nous a fait des playlists, il a mixé avec nous à Paris, au Sacré, au Mazette, au Barboteur… Bref, c’est un bon pote de très bon son !

Sa musique en 3 mots, ou plus… ?
Funk. Passionné. Battant
. Lui, c’est le funky président comme il aime se faire appeler. Un amoureux du groove, engagé dans le son, et qui n’a jamais lâché l’affaire. C’est le kiff et l’humain avant tout, et ça se sent dans ses sets.

Si c’était la bande-son d’un rêve éveillé, ça donnerait quoi ?
Il faut imaginer une bande de potes réunis dans un petit club underground à Londres, un des spots secrets d’Alexis. Ce serait une prog de copains français qui croiserait la scène british du new jazz, et ça partirait en bœuf inattendu. Une énergie de kiff et de partage, sans pression, juste pour le plaisir. Jusqu’au petit matin, du jour suivant.

Une anecdote sur le parcours de programmation ?
Soulist, on peut dire que c’est un peu un pilier du festival. Il a joué au festival en 2015, avec Pierre Wax. Il est revenu plusieurs fois, parfois avec Souleance en grande scène, parfois en interplateau, parfois juste pour donner la main. Il a même mixé sous les tipis l’année dernière. Cette année, il est en off aux Joux, dans un format qui lui va bien. Et en plus, il fera le petit reporter pendant le festival, pour capter des interviews au Kind of Meuh. C’est pas qu’on ne sait pas où le mettre, c’est surtout qu’il est bien partout !